Chaque tragédie porte en elle un enseignement. Les Morts du 13 novembre ne sont pas morts en vain.
Ils nous ont rappelé, au prix de leurs douleurs et de leur sang, la fragilité de la Paix, de la Démocratie et de notre République. Mais ils nous ont aussi dévoilé la force d’une nation sereine et unie, appuyant sa riposte sur l’insurpassable justesse de sa devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.
Vendredi soir les forces de la mort ont semé la terreur et la désolation. Ceux qui les ont activées ont pu croire un moment qu’ils avaient mis à genoux ce peuple, mécréant à leurs yeux. Il n’en est rien !
Le besoin de paix et d’amour des peuples est plus fort que les actions atroces de quelques égarés prêchant la haine au nom d’une idéologie totalitaire glorifiant la mort.
Le 12 octobre 1936, après avoir pris Salamanque, les généraux franquistes fêtent leur victoire et le jour de la « Race Espagnole » dans la vielle université de Salamanque. Le recteur de l’université, Miguel de Unamuno est tenu d’assister aux discours des orateurs fascistes. Quant ils hurlèrent leur slogan favori : « Viva la Muerte ! » il dénonça avec force, au péril de sa vie, la répugnance que ce cri mortifère lui inspirait.
Comme Unamuno en 1936, devant les forces de la mort et de l’obscurantisme, crions Vive la Vie, Vive la Paix, Vive la Tolérance, Vive la Concorde !